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page d’exemple ( 9 novembre, 2017 ) chez les yan : ( yan lan ) chez les yan : une famille au cœur d’un siècle d’histoire chinoise. editeur allary. paru le : 05 octobre 2017 résumé yan lin a grandi dans la proximité des hommes les plus puissants de la chine, de zhou enlai à deng xiaoping… son grand-père, yan baohang, d’abord compagnon de route du nationaliste chiang kai-shek, épouse la cause communiste et sera agent secret pendant la seconde guerre mondiale. son père, yan mingfu, diplomate, interprète personnel de mao pour le russe, est le seul témoin vivant des discussions entre mao et les dirigeants soviétiques. mais la révolution culturelle fait basculer la vie des yan. lan a neuf ans quand, un soir, les gardes rouges font irruption dans l’appartement familial. son grand-père est jeté en prison et meurt sept mois plus tard. son père croupira dans une cellule pendant sept ans et demi. sa mère, wu keliang, diplomate, accusée d’être issue d’une famille de contre-révolutionnaires, est reléguée dans un camp de rééducation par le travail où elle passera cinq ans avec sa fille. en retraçant la vie des siens, yan lan fait revivre un siècle d’histoire chinoise, du dernier empereur à aujourd’hui, en passant par la révolution culturelle où vient se fracasser son enfance. comme rarement, le lecteur pénètre les arcanes d’un système devenu fou qui décimera une grande partie de l’élite intellectuelle, économique et politique du pays. pourtant la chine s’est relevée, et l’histoire des yan après la mort de mao est celle du réveil chinois. la petite fille broyée par la révolution culturelle est devenue l’une des femmes d’affaires les plus actives de son pays. la saga des yan se poursuit, en écho avec les évolutions de la chine contemporaine. publié dans nouveaux romans. par jc-giroud poster un commentaire -- ( 6 novembre, 2017 ) la montagne de l’âme. gao xingjian. la montagne de l’âme gao xingjian (auteur) dans les années quatrevingts, un homme s’embarque dans un long voyage pour fuir les troubles du pékin communiste. il suit la piste d’une mystérieuse montagne et traverse une chine méconnue, infiniment riche, qu’il n’imaginait pas. à la recherche de luimême, son voyage est aussi spirituel et philosophique. un roman poétique, teinté d’autobiographie, considéré comme l’un des chefs d’oeuvre de la littérature du xxe siècle. publié dans nouveaux romans. par jc-giroud poster un commentaire -- ( 6 novembre, 2017 ) le jeu du chat et de la souris. a yi. le jeu du chat et de la souris. a yi. traduction du chinois de mélie chen. un jeune élève d’une académie militaire de la province chinoise, dévoré par l’ennui, la solitude, l’incapacité de donner du sens à sa vie, convoque chez lui sous un prétexte fallacieux une de ses camarades de classe, une fille belle, gentille et talentueuse. il la tue de trente-sept coups de couteau et fuit sans relâche dans le vain espoir que le fait d’être poursuivi puisse combler le vide qu’il éprouve. l’assassin a, à ses trousses, des hordes de policiers qui le traquent de jour comme de nuit. puis, le temps faisant son oeuvre, les distances entre le crime et le tueur s’allongeant, ses poursuivants sont de moins en moins déterminés. cette vie de fugitif manque désormais singulièrement d’attraits pour le garçon, malgré la dénonciation d’un compagnon de route. poussé par les siens, il décide alors de se rendre… dans ce premier roman magistral, a yi s’empare d’un fait divers glaçant pour révéler les fêlures d’une société chinoise en pleine mutation. citation presse book reviews : un étonnant page-turner qui donne froid dans le dos. the big issue : une esquisse bienvenue de la société chinoise contemporaine. bei dao : un des auteurs chinois les plus doués de ces dernières années. publié dans nouveaux romans. par jc-giroud poster un commentaire -- ( 6 novembre, 2017 ) baguettes chinoises. xinran baguettes chinoises xinran prune cornet (traducteur) éditeur : editions philippe picquier (25/01/2008) « je vais leur montrer, moi, à tous ces villageois, qui est une baguette et qui est une poutre ! » c’est ce cri qui a donné envie à xinran d’écrire cette histoire. celle, lumineuse, chaleureuse, émouvante, de trois soeurs qui décident de fuir leur campagne et le mépris des autres, pour chercher fortune dans la grande ville. soeurs trois, cinq et six n’ont guère fait d’études, mais il y a une chose qu’on leur a apprise : leur mère est une ratée car elle n’a pas enfanté de fils, et elles-mêmes ne méritent qu’un numéro pour prénom. les femmes, leur repète leur père, sont comme des baguettes : utilitaires et jetables. les hommes, eux, sont des poutres solides qui soutiennent le toit d’une maison. mais quand les trois soeurs quittent leur foyer pour chercher du travail à nankin, leurs yeux s’ouvrent sur un monde totalement nouveau ; les buildings et les livres, le trafic automobile, la liberté de moeurs et la sophistication des habitants… trois, cinq et six vont faire la preuve de leur détermination et de leurs talents, et quand l’argent va arriver au village, leur père sera bien obligé de réviser sa vision du monde. c’est du coeur de la chine que nous parle xinran. de ces femmes qui luttent pour conquérir une place au soleil. de nankin, sa ville natale, dont elle nous fait voir les vieilles douves ombragées de saules, savourer les plaisirs culinaires et la langue truculente de ses habitants. et d’un pays, la chine, que nous découvrons par les yeux vifs et ingénus des trois soeurs, et qui nous étonne et nous passionne car nous ne l’avions jamais vue ainsi. publié dans romans - nouvelles. par jc-giroud poster un commentaire -- ( 5 novembre, 2017 ) la guerre des bulles. kao yi-feng [高翊峰] traducteur : gwennaël gaffric - mirobole editions, 2017 à taïwan, dans une communauté de montagne coupée du monde, les réserves d’eau se tarissent. face à des adultes incapables d’affronter ce problème de survie, les enfants comprennent que c’est à eux de le régler. ils s’emparent d’armes, prennent la maîtrise du territoire et emprisonnent leurs parents. lorsque ceux-ci protestent, le mouvement de résistance lancé par les enfants franchit un pas supplémentaire. désormais maîtres du territoire, ils tentent d’établir un nouveau modèle de société, basé sur l’abolition des règles anciennes… « le récit est l’occasion de très beaux portraits d’enfants, dans ce faubourg pauvre, en marge d’une ville qui reste très lointaine, inconnue, comme mythique, voire inexistante. on sait juste que, là-bas, il y a l’eau courante, et que c’est de là que viennent les camions citernes qui viennent parfois apporter un peu d’eau aux familles démunies dans les pires périodes de sécheresse. c’est un faubourg en marge de la civilisation, celle que semble symboliser l’eau courante, et c’est cette situation de pauvreté et de marginalité qui offre un lieu idéal pour la naissance d’une utopie. mais celle-ci se transforme vite en dystopie sous la pression de l’imagination, bien plus que des circonstances. les personnages sont forcément marginaux eux aussi, comme le vieillard aux chiens ou la sorcière du four à pains. mais ce sont les enfants dont les portraits sont les plus frappants et contribuent à donner sa force au roman : ils sont réels, vivants et bien campés. le général en chef est fils de plombier, comme les empereurs fondateurs de dynastie, dans la chine ancienne, étaient autrefois fils de paysans sans terre, et chaque enfant est un cas social en soi. mais ils constituent aussi des figures emblématiques rappelant d’autres figures littéraires, y compris le petit frère du général, qui est un orphelin, adopté, dont on ne sait trop d’où il vient, le métis comme figure imposée dans le monde taïwanais d’aujourd’hui, ou la jeune étudiante brillante, seul élément féminin du petit régiment, qui rappelle les personnages intrépides de nüxia d’autrefois… la guerre des bulles résonne encore longtemps après que le livre a été refermé. » brigitte duzan, chinese short stories publié dans nouveaux romans. par jc-giroud po